FEU
AMITIÉ

La rencontre de ce que quelqu’un, en commun, pense par eux-même.
Se confronte, se tourmente, se cogne et se désir.
De l'attachement, qui débute toujours par l'amitié.
On sait désormais que s'organiser n'a jamais été véritablement autre chose que s'aimer.
Lorsque l'on se trouve anesthésier par la schizophrénie général qui nous submerge et que le tissus affectif du monde est mise à mal, l'unique moindre attachement et intimité partager peut alléger les corps .
Être amis c'est faire naitre de la continuité dans l'effondrement, ou l'on se retrouve à serpenter ensemble, sans jamais laissé s'étendre les forces de domination.
Ces liens qui se crée n'appartienne à aucune institution, à aucune entreprise, à aucun gouvernement.
Ils n'ont pas de règle, ils sont toujours dans un flux d'ouverture qui fait entrer du mouvement, vous savez cette possibilité d'infini, cette mesure magique.
L'amitié n’appartient à personne d'autre que ceux qui la porte et l'affectionnent.
L'amitié n'a peur de rien, et c'est avec les miens que je me sentirais bien.



Ces liens que l'ont veut nous faire croire disparus, ou automatiquement balayés par la simulation, reste dans nos yeux et dans nos corps.
Les corps ont besoin du soutient d'autre corps pour survivre.
Un je qui en situation sonne juste, peut être un nous d'une rare puissance.
Il ne faut pas reculer face à l’énergie que le rassemblement insuffle et provoque.
Comme toute forme qui tente parfois de se cristalliser, le rassemblement porte en lui une économie, qui s'arme de bras multiple, de tête multiple.
D'un être forcé à déblayer son chemin seul, on passe à la vitesse supérieur, je suis quatre, six, dix, nous.

:)